Le Canada et la Chine peuvent-ils encore apprendre l’un de l’autre? Comment équilibrer partenariats de recherche, sécurité nationale et compétitivité économique?
Le Canada et la Chine peuvent-ils encore apprendre l’un de l’autre? Comment équilibrer partenariats de recherche, sécurité nationale et compétitivité économique?
L’avenir de la relation entre le Canada et la Chine est de nouveau d’actualité, mais qu’est-ce que cela signifie pour les chercheurs/chercheuses canadien.ne.s qui ont été mis.e.s en garde relativement à des liens trop étroits avec Beijing?
La libération de Michael Kovrig et de Michael Spavor, et la suspension des poursuites américaines contre la dirigeante de Huawei, Meng Wanzhou, ont soulagé un point de tension entre le Canada et la superpuissance émergente.
Ce webinaire portera sur la manière dont les partenariats de recherche internationaux sont maintenant pris dans la toile complexe de la sécurité nationale et de la compétitivité économique. Nous demanderons à des universitaires canadien.ne.s qui ont collaboré avec la Chine et comprennent la relation Canada-Chine de partager leurs perspectives et réflexions sur la suite à donner à des divergences entre les intérêts universitaires et géopolitiques. Cette séance se déroulera dans le respect de la règle « Chatham House » pour permettre une discussion franche et ouverte.
Contexte
Le groupe de discussion analysera les ramifications d’un programme de sensibilisation lancé par le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) en avril 2020.
À l’époque, le SCRS avait alerté les universités et les chercheurs/chercheuses canadien.ne.s sur l’espionnage international et l’interférence étrangère ciblant leurs recherches et données découlant de partenariats susceptibles de compromettre la propriété intellectuelle par la présence possible d’agent.e.s étrangers/étrangères dans les laboratoires. Le SCRS a ensuite identifié les domaines de recherche qui pourraient être considérés comme sensibles ou à double usage, notamment l’informatique quantique, l’électronique et l’ingénierie de pointe, les vaccins, la chimie et l’intelligence artificielle.
En mai 2021, l’Alberta a enjoint à ses quatre universités principales de suspendre tout nouveau partenariat et tout renouvellement de partenariat lié à la Chine. La province leur a également demandé d’entreprendre un examen en profondeur des relations de leur institution avec toute entité potentiellement liée.
En juillet 2021, le gouvernement canadien a mis en place de nouvelles Lignes directrices sur la sécurité nationale pour les partenariats de recherche et des protocoles d’évaluation des risques pour les universités présentant une demande de financement supplémentaire par l’entremise du programme de subventions Alliance du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).
Les actions du SCRS et du gouvernement canadien ont soulevé d’importantes questions sur la liberté universitaire, l’ouverture et la compétitivité de ce milieu. Elles ont également suscité un examen de leurs effets sur le secteur privé, qui compte sur la collaboration entre le public et le privé pour soutenir l’innovation et la croissance.
Les partisans de la liberté universitaire craignent la compromission de partenariats légitimes ainsi que d’environnements de recherche ouverts et collaboratifs. Toutefois, on se préoccupe de plus en plus du développement d’une nouvelle stratégie visant à assurer la sécurité de la recherche nationale.
Les présentateurs/présentatrices du webinaire commenteront sur les thèmes suivants :
- En quoi la libération des « deux Michael » et le retour de Meng Wanzhou ont-ils touché la relation Canada-Chine?
- La sécurité nationale est-elle une menace à la liberté universitaire, ou vice versa?
- Comment trouver le bon équilibre entre les obligations de sécurité nationale du Canada et les besoins des chercheurs/chercheuses de conclure des partenariats à l’échelle mondiale?
- La recherche universitaire et la collaboration internationale peuvent-elles exister hors de l’arène géopolitique?
- Y a-t-il d’autres exemples desquels nous pouvons tirer un enseignement? D’autres collaborations réussies par des universitaires même si les facteurs géopolitiques nationaux pouvaient suggérer le contraire?
- Existe-t-il des « pratiques exemplaires » à suivre par les universités et les chercheurs/chercheuses qui effectuent de la recherche en partenariat avec le secteur privé et des partenaires internationaux?
Date: | Lundi 18 octobre 2021 |
Heure: | 9 h HAP / midi HAE |
Webinaire: | Les informations de connexion seront envoyées par email quelques jours avant le webinaire |
FPC: | Cet événement est admissible à 1 heure et 30 minutes de FPC |
Présentateurs/présentatrice :
Paul Evans | Jie Cheng |
Professeur de recherche asiatique, HSBC School of Public Policy and Global Affairs, Université de la Colombie-Britannique |
Professeure agrégée Faculté de droit Peter A. Allard, Université de la Colombie-Britannique |
Gordon Houlden | Christopher Parsons |
Directeur émérite du China Institute, professeur de sciences politiques Université de l’Alberta |
Associé de recherche principal Citizen Lab, Munk School of Global Affairs & Public Policy, Université de Toronto |
Commentateurs :
Victor V. Ramraj | Ron Hoffmann |
Professeur et directeur du Centre for Asia-Pacific Initiatives Université de Victoria |
Conseiller spécial, Projets majeurs et Asie-Pacifique Invest Alberta |
Allocution d’ouverture :
Carol Liao | Stephen Wortley |
Directrice du Centre for Business Law Faculté de droit Peter A. Allard, Université de la Colombie-Britannique |
Associé, Marchés des capitaux et valeurs mobilières McMillan |
Pour obtenir plus d’information, veuillez communiquer avec l’équipe des événements à [email protected].
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